QUE VOIR
Ramiro Pinilla – Route littéraire à Getxo
Photographie fournie par Getxoko Liburutegiak – Bibliothèques de Getxo
La route suppose un parcours par la trilogie Vertes vallées, collines rouges et d'autres romans de Ramiro Pinilla. Vous découvrirez en chemin le pourquoi de ce vert baigné par la mer, ainsi que celui des paysages teintés de rouge...
Vous visiterez les lieux sur lesquels Ramiro Pinilla créa son espace littéraire : la plage d’Arrigunaga, La Venta,... et vous tomberez sous le charme (ou pas) des personnages qui se meuvent par « son Getxo » et qui emplissent de vie ses histoires : les Baskardo de Sugarkea, Don Manuel, Roque, les marquis d’Oiaindia, Ella... Ce sont des personnages qui sautent d’une nouvelle à l’autre pour former l’univers ‘pinillesque’.
Si vous connaissez son œuvre, vous serez sans cesse bombardé(e) d’images de ses œuvres tout au long de la route. Si, au contraire, vous venez juste de découvrir l’écrivain à travers deapie, vous êtes sur le point de pénétrer dans son monde littéraire.
RAMIRO PINILLA (1923 - 2014)
Bien que Ramiro Pinilla soit né à Bilbao, nous en parlons comme d’un écrivain getxotarra, car depuis ses 13 ans il passa tous ses étés dans une maison rurale près de la plage d’Arrigunaga. Son engouement pour ce lieu fut tel qu’il inventa dans Errances de Txiki Baskardo la légende selon laquelle « la vie sur la terre était née dans ses vagues ». À 35 ans, il s’établit dans la commune. Peu après, il récolte ses premiers lauriers et remporte avec son roman Les fourmis aveugles le prix Nadal en 1960 et le prix de la critique en 1961. Ce n’est qu’en 2004 que la maison d’édition Tusquets publie sa célèbre trilogie, Vertes vallées, collines rouges, son testament littéraire en 3 volumes : La terre convulsée, Les corps dénudés et Les cendres du fer. Avec cette œuvre monumentale vinrent d’autres prix littéraire : celui de la critique, le prix Euskadi, le prix national de littérature. En 2014, alors qu’il était à l’hôpital à l’aube de la mort, il disait aux siens qu’il était très content parce qu’il avait trouvé la fin d’un chapitre qui se résistait à lui dans le roman qu’il était en train d’écrire.
Ramiro Pinilla est mort en exerçant sa passion, l’écriture.
1. Place San Nicolás
Vous trouverez à la bibliothèque de San Nicolás toute l’œuvre littéraire de Ramiro Pinilla, ainsi que la collection complète et reliée du journal Galea, qu’il créa et impulsa.
2. Avenue d'Algorta, 69
Un commerce se trouve aujourd’hui là où Pinilla situa la librairie Beltza, régentée par le jeune Sancho Bordaberri (Rien qu’un mort de plus).
3. La Chaîne (La Cadena)
C’est ici que se dressait l’ancien passage à niveau du train, traditionnellement connu comme La Cadena (La Chaîne), que Pinilla inclut dans Vertes vallées, collines rouges : « il y eut jadis une chaîne pour que les paysans attachent leur âne au tronçon de la route générale qui traversait Algorta… ».
4. Croisement de Venancios
C’est là que commence l’histoire de Vertes vallées, collines rouges, au palais des marquis d’Oiaindia.
6. La Vente (La Venta)
« La légende raconte que les petits yeux d’Ermo brillèrent avec un éclat singulier (…) et, soudain, il se mit à ouvrir une fosse autour du Comptoir pour ériger des murs. La Venta, donc ». Trilogie Vertes vallées, collines rouges.
7. Ermitage de l'Ange gardien
« (…) L’ermitage, ce caisson, à peine plus qu’une remise, construit au pied du grand chêne dans les branches duquel Totacoxe, une célibataire, disait qu’elle voyait l’Ange, de sorte qu’on l’appellerait pour toujours l’ermitage de l’Ange ». Trilogie ? Vertes vallées, collines rouges’.
8. Église d'Andra Mari
Ses alentours sont le territoire des Baskardo de Sugarkea dans La terre convulsée (trilogie Vertes vallées, collines rouges) et d’autres œuvres.
9. Cimetière Nuestra Señora del Carmen
« Vous a-t-on jamais raconté l’histoire des cimetières côtiers qui se vidaient par le fond ? (en voir + dans Curiosités), Le cimetière vide.
10. Les Champs d'Arrigunaga
Jadis, ce terrain était en partie occupé par la maison rurale ou caserío Arrune, où Pinilla passa les étés de son enfance. Aujourd’hui, il n’en reste qu’un figuier. Cet environnement est le théâtre du roman Les fourmis aveugles.
11. Plage d'Arrigunaga
« Presque toutes les histoires que j’ai écrites ont puisé leur inspiration dans cette plage, qui est le centre de mon monde réel et de mon monde imaginaire.
12. Quatre Chemins (Cuatro Caminos)
C’est à ce croisement que Pinilla « recevait la brise sur le visage » quand il arrivait chaque été à Getxo. C’est également là qu’il situa la maison de Don Manuel et, à`quelques mètres, l’école où lui et mademoiselle Mercedes faisaient la classe. La relation entre les deux personnages est reflétée dans le court roman Quinze ans.
13. Vieux Port
Trois personnages du Vieux Port ont une vie propre dans l’œuvre de Pinilla : Benito Muro et son épouse Cipriana (Le figuier), et Koldobike (Rien qu’un mort de plus).
14. Galeries Punta Begoña
Pinilla s’inspira des Galeries pour créer le Palais Galeón, où Ella s’installa après avoir abandonné la grande bâtisse du croisement de Laparkobaso. Dans Les corps dénudés, Aurelio Altube nous dévoile quelques secrets sur la vie dans ce palais.
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